La théorie de la grand-mère

La théorie de la grand-mère

Plusieurs explications sont avancées pour expliquer l’existence de la ménopause. La première est liée à l’allongement de l’espérance de vie depuis l’apparition de l’humanité. La ménopause n’est ainsi devenue une réalité que lorsque les femmes ont pu vivre au-delà de la cinquantaine.

Une autre théorie repose sur un aspect social. Dans la plupart des espèces, les femelles meurent peu après avoir cessé de se reproduire : l’humain est, avec l’orque, l’une des rares espèces concernées par la ménopause. Tous deux ont en commun de vivre en famille, au sein de groupes stables parmi lesquels chaque individu est identifiable par les autres. Chez les orques, les femelles âgées tendent à diriger les groupes pour en favoriser l’alimentation et la survie. Par transposition, le même rôle pourrait être advenu chez la femme. La pause de l’activité ovarienne permettrait à la femme d’occuper un nouveau rôle social.

Une autre hypothèse, controversée car elle ne tient pas compte de l’absence d’infertilité anticipée chez les hommes, avance que la grand-mère, n’étant plus en capacité de procréer, peut consacrer davantage de temps et d’énergie à s’occuper de ses enfants et petits-enfants, favorisant ainsi leur survie et donc, leur propre capacité à se reproduire.

Sources :
Inserm – Dossier ménopause
Grandmothering, menopause, and the evolution of human life histories

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