Pourquoi moi ?
1962… L’année de la fin de la guerre d’Algérie, du lancement du paquebot « France », la crise des missiles entre Cuba, URSS et USA… du 16 au 18 octobre, l’Apocalypse était là, le monde y a échappé. Je suis né le 15 octobre de cette même année, et je ne suis pas non plus l’apocalypse 😊
« Je suis un homme né au siècle dernier »
En rigolant, je dis que je suis né au siècle dernier, mais cela paraît bien plus lointain : depuis, les femmes ont obtenu le droit au travail et au compte bancaire (1965) sans l’accord de leur mari, le droit à la contraception (1967), le droit à l’interruption volontaire de grossesse (1975), etc.
Alors en fait, je suis presque déjà un bouquin d’Histoire, né a une époque tellement archaïque qu’on ne l’imagine même pas si l’on a moins de 40 ans. Une France où tout reste encore à faire pour lever les tabous liés au sexe, au genre, à la non-discrimination, au racisme latent et j’en passe.
Et j’ai eu de la chance, élevé dans une famille ou l’égalité entre les époux, le respect de toutes les différences, des opinons et de la liberté individuelle à mener sa vie selon ses choix était au-delà de l’évidence : c’était un crédo.
Ménopause, périménopause, andropause… de découverte en étonnement !
Me voilà, 61 ans, marié à une femme merveilleuse et je découvre, non pas les mots, mais le sens de périménopause, ménopause, andropause. Il était temps et je vous vois rigoler. Eh bien, réfléchissez. Parce que, ce que ces mots impliquent même si on a moins de 40 ans, on ne le sait pas. Personne ne vous en a parlé, personne ne l’a même évoqué, ou alors avec des périphrases parfois ou des stéréotypes.
Le tremblement de terre que cela produit dans le corps d’une femme, la boule de bowling dans les quilles des certitudes masculines, c’est une troisième jeunesse 😉
Oui j’ai fait des découvertes, et grandi en tant qu’homme avec ma femme. J’ai pris conscience du monde caché de la périménopause. Des règles toujours au mauvais moment, quelle que soit la fréquence de nos retrouvailles. Qui duraient non pas les trois ou quatre jours réglementaires, mais plutôt huit pleins. Une épouse littéralement à fleur de peau la moitié du temps même quand je m’efforçais d’être un compagnon attentif.
Entre idées reçues et non-dits, cette période de la vie peut être particulièrement difficile. Le corps de la femme change, intérieur et extérieur, de mille façons surprenantes, dérangeantes, parfois bouleversantes. Les répercussions sur la confiance en soi peuvent être dévastatrices. Et le couple risque alors de vaciller, déséquilibré par ces transformations profondes, mal comprises, mal vécues. Et c’est là que le « Macho » doit être là, pour que ce passage, on le fasse à deux.
Et pour nous les hommes, l’andropause, encore un mot, juste un mot qui nous dit vaguement quelque chose, mais c’est pour plus tard, bien plus tard…. Ah oui ?
On va en reparler très bientôt 😉
Pourquoi L’édito du Macho ?
Pour faire sourire, et parce que dans ma génération je suis forcément davantage le produit d’une société masculiniste et patriarcale, hétéro, blanche et judéo-chrétienne qu’autre chose. Je suis là pour tordre le cou à ces clichés.
À bientôt !
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