La ménopause, c’est quoi ? C’est quand ?

La ménopause, c’est quoi ? C’est quand ?

Vous entendrez sans doute dire que la ménopause est un diagnostic clinique. Cela signifie que le statut ménopausique n’est pas déterminé par des résultats d’analyses médicales, mais par un constat : 12 mois se sont écoulés depuis vos dernières règles et vous avez plus de 45 ans. La ménopause correspond à l’arrêt de la production par les ovaires de deux hormones féminines, les œstrogènes et la progestérone.

La périménopause, c’est la période qui entoure cette date précise (12 mois après les dernières règles), et qui peut débuter plusieurs années plus tôt. C’est pendant la périménopause que se manifestent un certain nombre de symptômes, variables selon les femmes et selon les moments. Certains sont très connus, attendus et fréquents et d’autres plus étonnants.

Cycles irréguliers : en général, les cycles commencent par raccourcir. Si les règles deviennent aussi plus longues et plus abondantes, attention à la fatigue et l’anémie qui peuvent en découler. Dans un deuxième temps, les règles peuvent « sauter » un ou plusieurs mois, puis réapparaître.

Bouffées de chaleur : certaines femmes les décrivent comme une sensation d’embrasement, accompagné de rougeur du décolleté, du cou et du visage et d’une abondante transpiration.

Sueurs nocturnes : comme les bouffées de chaleur, ce sont des bouffées vasomotrices qui se produisent pendant que vous dormez, transformant votre literie en pataugeoire.

Sécheresse de la peau et des muqueuses : la disparition des œstrogènes entraîne une baisse du collagène, qui a un rôle majeur dans l’élasticité, la souplesse et l’hydratation de la peau.

Irritabilité : beaucoup de femmes constatent à cette période qu’elles s’emportent pour un rien.

Douleurs articulaires : les œstrogènes ont un effet anti-inflammatoire. Lorsque leur taux diminue à la périménopause, des douleurs musculosquelettiques peuvent apparaître. Même si cela semble contre-intuitif, l’activité physique est alors un excellent remède.

Cheveux et ongles plus fins, cassants : là encore, c’est la baisse de collagène qui est responsable.

Ballonnements, constipation, troubles du transit : ils sont dus à un ralentissement du métabolisme et une redistribution des graisses (des cuisses et des hanches vers l’abdomen).

Prise de poids : le métabolisme plus lent brûle moins efficacement les graisses. Comme, par ailleurs, les besoins caloriques diminuent, une prise de poids semble inéluctable à moins d’adapter son alimentation.

Troubles urinaires : fuites urinaires à l’effort, impossibilité de se retenir ou besoin d’uriner très fréquemment… ces troubles peuvent résulter de l’affaiblissement des muscles du périnée ou d’une grande excitabilité de la vessie.

Troubles du sommeil et fatigue : entre autres manifestations, les sueurs et les douleurs articulaires nocturnes peuvent perturber le sommeil.

Démangeaisons : dues à la sécheresse cutanée, même dans les oreilles !

Troubles cognitifs, pertes de mémoire : le cerveau contient des récepteurs d’œstrogènes qui facilitent son fonctionnement et celui de la mémoire.

Perturbation de la libido : souvent en baisse, parfois en hausse

Sécheresse vaginale et vulvaire : due à la baisse des œstrogènes.

Modifications de la vision : la diminution des œstrogènes entraîne un assèchement et une perte d’élasticité des yeux, troublant la vue.

Acouphènes ou bourdonnements : les œstrogènes ont un effet protecteur sur l’audition. Leur diminution peut donc s’accompagner de manifestations auditives, ainsi que d’une perte d’audition.

Ce sont là les plus fréquemment entendus, mais sachez qu’on recense plus de 30 symptômes : sensations de piqûre d’aiguille, maux de tête, vertiges, modification du goût, bouche brûlante…

Nous actualiserons cette liste régulièrement, et si vous souhaitez nous raconter des symptômes inédits, étranges ou particulièrement invalidants, utilisez notre formulaire de contact, juste ici !

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